Cet homme géorgien à l’apparence peu commune ne passe jamais inaperçu — et pour cause. Avec sa peau d’une blancheur presque irréelle, sa chevelure argentée, sa barbe d’un blanc éclatant et ses yeux bleu clair saisissants, Bera Ivanishvili semble tout droit sorti d’un conte ou d’un rêve. Son visage à la fois doux et majestueux intrigue, fascine, bouleverse parfois. Certains le décrivent comme l’un des hommes les plus beaux au monde, et ce n’est pas une exagération. Mais derrière cette apparence exceptionnelle se cache bien plus qu’un physique hors norme : Bera est aussi un artiste accompli, un père aimant et un homme profondément fidèle à ses valeurs.
Fils du milliardaire géorgien Bidzina Ivanishvili — qui a occupé le poste de Premier ministre de la Géorgie — Bera est né dans un monde où tout semblait possible. Pourtant, dès la naissance, ses parents ont compris qu’il serait différent, au sens littéral du terme. Atteint d’albinisme, une condition génétique rare empêchant la production de mélanine, Bera a grandi avec une peau très claire, des cheveux presque translucides et des yeux d’une grande sensibilité à la lumière. Une singularité qui aurait pu être un poids, surtout dans une société parfois prompte à juger ce qui sort de l’ordinaire.
Dans son enfance, Bera a souvent été confronté à des regards insistants, des chuchotements, voire de l’incompréhension. Mais ses parents ont joué un rôle essentiel dans sa construction. Ils lui ont toujours répété qu’il n’était pas « différent » dans le sens négatif du terme, mais unique. Cette confiance semée tôt a porté ses fruits. Très jeune, Bera développe un goût prononcé pour la musique. À seulement 4 ans, il commence à jouer du violon et du piano, avec une sensibilité rare. À 16 ans, il sort ses premiers morceaux, révélant un univers musical à la fois moderne, poétique et profondément personnel.
Ce qui frappe chez Bera, c’est aussi la manière dont il a embrassé son apparence. Plutôt que de la cacher, il en a fait une véritable signature artistique. Sur scène, il arbore souvent des vêtements blancs ou très clairs, jouant avec la lumière et les contrastes, accentuant cette aura presque surnaturelle. Son style visuel est épuré, minimaliste, mais puissant. Il inspire par sa présence, autant que par sa musique.
En 2018, Bera fait à nouveau parler de lui, mais cette fois dans les pages des magazines people. Il épouse Nanuka Gudavadze, une mannequin et influenceuse géorgienne, connue pour sa beauté classique et son élégance naturelle. Leur mariage à Tbilissi est un événement national — couvert par la presse, partagé des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Beaucoup parlent alors d’un couple de conte de fées. Leur complicité est évidente, leur tendresse palpable, et leur style glamour ravit les fans autant que les curieux.
Le couple accueille leur premier enfant peu de temps après — un petit garçon prénommé Beruka, ce qui signifie affectueusement « petit Bera » en géorgien. Plus tard, une petite fille vient agrandir la famille. Dès l’annonce des naissances, beaucoup se posent une question pleine de curiosité : les enfants auront-ils hérité de l’albinisme de leur père ? Cette interrogation, bien qu’empreinte d’un certain mystère, est aussi révélatrice de l’intérêt sincère que le public porte à cette famille si particulière.
En grandissant, il semble que les enfants ressemblent davantage à leur mère : peau plus dorée, cheveux foncés, traits plus méditerranéens. Mais l’essentiel est ailleurs. Le bonheur de Bera et Nanuka est évident dans chaque cliché partagé, chaque vidéo capturée. Ils forment une famille unie, rayonnante, où la différence est célébrée, et où l’amour et la bienveillance sont les véritables piliers.
Aujourd’hui, Bera continue d’enrichir son parcours artistique, tout en savourant son rôle de mari et de père. Son histoire est celle d’un homme qui, au lieu de camoufler ce qui le rendait unique, a choisi de l’embrasser pleinement — et d’en faire une force. Une leçon de confiance, de beauté intérieure, et de courage tranquille.
