J’ai 70 ans et je n’ai pas d’enfants. Mais vous n’avez pas à me plaindre – au contraire, je me sens vraiment heureux. Je n’ai pas échangé ma liberté contre des couches, des biberons et des cris d’enfants. Et ce n’est pas le seul avantage de ma décision. Je me demande encore pourquoi certains amis et membres de la famille me critiquent pour cela. Lisez la suite dans les commentaires – being-mom.com

J’ai 70 ans et je n’ai pas d’enfants. Mais vous n’avez pas à me plaindre – au contraire, je me sens vraiment heureux. Je n’ai pas échangé ma liberté contre des couches, des biberons et des cris d’enfants. Et ce n’est pas le seul avantage de ma décision. Je me demande encore pourquoi certains amis et membres de la famille me critiquent pour cela. Lisez la suite dans les commentaires

Mais vous ne devriez pas avoir pitié de moi ; au contraire, je ressens un réel bonheur. C’est étrange, n’est-ce pas ? Trouver le bonheur en vivant sa vie comme on le souhaite, sans se conformer aux attentes de la société ni aux idées reçues sur le bonheur que beaucoup s’empressent d’imposer. J’ai appris qu’une indépendance paisible, pour moi, est bien plus précieuse que d’essayer de rentrer dans un moule qui ne me convient pas.

Un jour, j’attendais dans le couloir d’un cabinet de dermatologie, comme je le fais souvent. J’étais assise là depuis un moment, feuilletant un magazine, lorsque mon attention fut soudain attirée par une femme assise à côté d’elle. Elle paraissait avoir environ 65 ans, ses cheveux étaient parfaitement coiffés, sa posture impeccable, et son allure ne faisait qu’ajouter à son aura d’élégance. C’était saisissant : sa présence semblait royale, comme celle de quelqu’un qui maîtrise depuis longtemps l’art de vieillir avec grâce. Elle était tout simplement magnifique.

Quand j’ai commencé à lui parler, j’ai été stupéfaite d’apprendre qu’elle avait déjà plus de 70 ans. Je n’en croyais pas mes yeux. Sa peau était douce, ses yeux brillants et son sourire chaleureux et engageant. Mais ce n’était pas seulement son apparence qui me fascinait ; c’étaient ses histoires, sa vision de la vie et la confiance sereine avec laquelle elle se comportait. Elle m’a confié qu’elle avait été mariée deux fois, mais qu’elle avait choisi de rester célibataire à son âge. Cette déclaration – et son attitude – m’a fait remettre en question nombre de mes idées reçues sur la vie et le bonheur.

Son premier mariage, m’a-t-elle expliqué, s’est soldé par un divorce. Dès le début, elle avait clairement fait savoir à son premier mari qu’elle ne voulait pas d’enfants. Il a accepté sa décision, mais il gardait espoir, avec calme et persistance. À ses 30 ans, il a reparlé du sujet, espérant que son instinct maternel se serait réveillé avec le temps. Mais ce ne fut pas le cas. Malgré toutes leurs discussions, rien n’a changé. Elle est restée ferme dans sa décision. Ils ont fini par se séparer, en bons termes, dans le respect mutuel et sans rancœur.

Son second mariage fut différent, mais tout aussi simple. Son second mari avait déjà une fille de son précédent mariage. Leur relation était heureuse, car il n’abordait jamais le sujet des enfants ; cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Elle expliquait qu’elle était heureuse parce qu’elle l’aimait et qu’ils vivaient une vie paisible ensemble. Mais peu de temps après, elle le perdit, comme la vie suit parfois son cours. Il s’éteignit, la laissant seule dans sa grande maison. Et, étonnamment, elle m’a confié ne pas se sentir seule.

On dit souvent qu’avoir des enfants apporte de la compagnie dans la vieillesse ; que les enfants sont censés nous faciliter la vie, être là pour nous quand nous avons besoin d’aide, de réconfort, ou simplement de quelqu’un avec qui partager nos journées. Mais elle voit les choses différemment. Elle croit que chacun est responsable de son propre bonheur et que les enfants, s’ils sont une bénédiction pour beaucoup, sont aussi des êtres indépendants, avec leur propre vie et leur propre chemin. Elles construiront leur avenir, poursuivront leurs rêves, et parfois, cela implique de déménager, de vivre loin de leurs racines. Elle adhère pleinement à cette idée.

Pour elle, la vie a toujours été une question d’être fidèle à elle-même. Elle n’a jamais cherché à se conformer aux attentes que l’on pourrait avoir d’une femme de son âge. Elle apprécie son indépendance, sa liberté et la simplicité de sa vie. Elle apprécie les petites choses, comme un verre d’eau qu’on lui apporte, qu’elle promet simplement de payer. C’est un petit geste, mais cela reflète son attitude : elle valorise sa dignité, son autonomie et son droit de vivre sa vie comme elle l’entend, sans dépendre des autres ni se sentir coupable d’avoir choisi la vie qu’elle voulait.

Et vous savez ? Sa vision de la vie est contagieuse. Elle nous rappelle de nous libérer des fardeaux inutiles, qu’ils soient imposés par la société ou par nos propres doutes, et de trouver le bonheur dans l’équilibre, l’authenticité et la liberté de vivre comme on l’entend. Je pense que parfois, nous avons tous besoin d’entendre cela. Parce que la vie est trop courte pour vivre pour les autres ou pour rechercher un bonheur qui n’est pas fait pour nous. Le vrai bonheur, je crois, vient de la compréhension et de l’acceptation de soi, avec tous nos choix, nos forces et nos particularités. La voir si paisible et épanouie me fait penser qu’au final, la meilleure façon de vivre est peut-être simplement d’être fidèle à soi-même.

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