À la salle de sport, un jeune coach m’a crié dessus et a voulu m’expulser de l’entraînement uniquement parce que j’étais avec mon bébé : mais à ce moment-là, quelque chose d’inattendu s’est produit
Je suis une mère célibataire. Mon petit n’a que quelques mois et, depuis l’accouchement, mon corps a beaucoup changé. Je savais que si je ne commençais pas à prendre soin de moi, je m’effondrerais très vite. C’est pourquoi, deux mois après la naissance de mon fils, j’ai décidé d’aller dans un centre de fitness.
Mais comme je n’ai personne pour m’aider et que mon bébé a constamment besoin de moi, il m’arrivait de devoir l’emmener avec moi aux séances.
Dans le groupe, les filles faisaient preuve de compréhension : parfois, l’une d’elles prenait la poussette ou jouait avec le petit pendant que j’essayais de faire au moins quelques exercices. Leur soutien m’était inestimable.
Un jour pourtant, il s’est passé quelque chose de désagréable. Je tenais mon fils dans les bras et j’essayais de faire quelques squats légers, quand il s’est mis à pleurer. J’ai tenté de le calmer — je le berçais, je le serrais contre moi, je lui murmurais des mots doux — mais il ne s’apaisait pas.
À ce moment-là, un des entraîneurs s’est approché de moi. Un homme grand, musclé, en short moulant, avec un air contrarié.
— Ça suffit maintenant ! — commença-t-il à hausser la voix. — Tous les jours, c’est la même chose ! Pourquoi tu l’emmènes ici ? Tu veux rester avec lui ? Eh bien reste chez toi, mais ne viens pas déranger les autres !
J’étais désemparée. Je serrai mon fils contre ma poitrine et je sentis les larmes couler sur mes joues.
— Excusez-moi… il est encore tellement petit, — répondis-je à voix basse.
— Je m’en fiche ! On devrait peut-être écrire en énormes lettres à l’entrée : « Interdit aux enfants et aux chiens » !
J’ai baissé la tête, prête à me retourner et à partir. Mais c’est justement à ce moment-là que quelque chose d’inattendu s’est produit Suite dans le premier commentaire
À côté de moi, une fille de notre groupe se leva brusquement et se plaça entre moi et cet homme.
— Hé ! — sa voix résonna fermement. — Tu n’as pas le droit de lui parler comme ça. C’est un bébé ! Il pleure — c’est normal. Nous, on le comprend toutes, et toi tu cries comme si elle avait fait quelque chose d’horrible.
Le coach grimaça :
— Alors qu’elle reste chez elle, au lieu de déranger !
— Non. — La jeune femme ne recula pas. — Tu réalises seulement ce qu’une femme traverse après l’accouchement ? Comment son corps change et à quel point il est important pour elle de reprendre le sport ? Tu déshonores cette salle. Et je vais m’assurer que la direction sache comment tu parles aux clientes.
Et en effet, elle a vraiment porté plainte. Quelques jours plus tard, j’ai appris que cet homme avait été licencié.
Mais vous savez, le doute est resté. Peut-être que c’est moi qui avais tort ? Peut-être que j’aurais vraiment dû rester à la maison et ne déranger personne ?
